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"L'heure est à l'ambiance tribale 2.0. On s'arrache le dvd d'Avatar pour tenter d'apprivoiser les Na'vi, on envisage de s'offrir l'étagère Cabana des frères Campana(Edra), et voilà que l'on danse sur le dernier Kelis, bouquet plumes sur la tête et pulsions Eurodance aux pieds. 2010 remet les rituels païens au goût du jour avec une savante touche de science fiction eighties. On aime, sans complexes.
Complexe pourrait être d'ailleurs l'exposition d'Estelle Hanania à la Fat Galerie. On pourrait même pensé l'artiste étrangère avec ses portraits de figures yéti-esques pris sur le vif et ses masques japonais dansant nonchalamment entre ombre et lumière. Le titre de l'exposition, Myriorama, défie la complexité qu'elle sous entend. Populaire au XIXe siècle, le myriorama était un jeu pour enfant où, combinées de façon aléatoires, des cartes peintes formaient un paysage toujours différent. En s'en inspirant, l'artiste française a cassé les codes de la traditionnelle série de photographies. Parking Lot Hydra (des groupes d'hommes bulgares costumés pour des rituels) et Dondoro (photographies réalisées avec le marionnettiste japonais Hoichi Okamoto), les deux sujets de l'exposition, se mélangeant, s'enchevêtrent de manière très fluide. Ensemble elle étonnent, intriguent, excitent, effrayent... révélant des sentiments partagés brassant les notions d'identité et d'appartenance à la nature. Un propos brut et passionant, servi par d'exceptionnels tirages argentiques. Entre vieilles traditions et super modernité, héritage culturel et avant-garde, on dresserait volontiers un totem à Estelle Hanania, notre cheftaine favorite de la photographie contemporaine."
http://monsieurdesign.blogspot.com/2010/05/everybody-loves-hairy.html
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